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Roman Frayssinet nous parle des Gilets Jaunes, à sa manière.

C’est l’humoriste qui joue à guichet fermé. Alors est il drôle ou juste éclaté à la Weed, comme il l’annonce souvent sur insta ?

Derrière une attitude désinvolte et une allure que l’on qualifie aisément de dégingandée, Roman Frayssinet cache des années de travail acharné. De nombreuses heures d’écriture assis en terrasse des cafés, d’autres consacrées à l’ennui, partie intégrante de son processus créatif. Comme il le rappelle souvent en interview, faire rire est un métier.

C’est pourquoi il a étudié l’improvisation, appris les outils comiques et techniques vocales à l’École nationale de l’humour de Montréal. Son diplôme en poche, Roman Frayssinet rode ses vannes dans les petites salles, reçoit un coup de main de Baptiste Lecaplain, fait la première partie de Kyan Khojandi… jusqu’à remplir un Olympia* et des dizaines de dates du Flow au Théâtre de l’Oeuvre.

Dans la salle, il y a de tout, black, blanc, beur, femme, homme, personnes non-binaire, couples et célibataires – mais on n’est pas venu là pour souffrir, OK ? De tout, on vous dit. Assurée et réussie par le Marseillais Redouane Bougheraba, la première partie tient ses promesses, les rires sont chauds pour le show. Avec son physique de « tibia », c’est pas nous qui le disons mais lui, des chaussettes blanches remontées jusqu’aux chevilles, pour le style on repassera mais l’humour, lui, est bien là !

Petits yeux qui ne trompent pas, Roman Frayssinet ne semble pas avoir fumé qu’une cigarette avant de prendre le micro, mais il nous confie avoir croisé un miroir avant d’entrer sur scène donc il sait qu’on sait. De ce rapport au corps qu’il aborde de manière très décomplexée #autodérisionquiatoutbon à son passage à l’âge adulte sans oublier ses souvenirs d’enfance ou sa volonté d’être vieux pour faire suer le monde entier, il se fait rire et nous embarque dans sa folie douce.

 

source : journal des femmes et CliqueTV

 

 

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