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Peu âgée de 36 ans, et déjà une carrière bien remplie : Cindy Dewever est une psychologue aguerrie, au profil peu fréquent dans le Chablais. Nous l’avons rencontrée dans son univers à Champanges.

Comment êtes-vous devenue psychologue ?
J’ai d’abord travaillé dans le commerce, mais c’est lors de ma grossesse que j’ai compris que le métier de psychologue était une évidence. C’est un métier passionnant qui m’amène à me documenter tous les jours et aucune journée ne se ressemble car chaque patient est unique.

Quel parcours universitaire avez-vous suivi ?
J’ai obtenu mon master à l’Université de Lausanne, où j’ai approfondi ma pratique notamment par le biais de mes différents stages.

Quels stages vous ont le plus marqués ?
Un premier en addictologie à l’hôpital de Thonon, auprès de patients hospitalisés pour diverses dépendances. Puis un an avec le professeur Bruno Gravier, auprès d’auteurs de violences à caractère sexuel.

Ces expériences influencent-elles votre pratique actuelle ?
Oui absolument, j’ai pu rencontrer des patients très différents, ce qui m’a permis d’enrichir ma pratique. Aujourd’hui, je reçois des adolescents et adultes qui rencontrent des difficultés telles que les violences conjugales, la dépression, le burn-out, l’anxiété, les traumatismes et abus sexuels, les addictions ou des difficultés relationnelles (familiales ou professionnelles).

Comment se déroulent vos séances ?
Je pratique selon le modèle analytique axé sur l’inconscient de l’homme et sur le modèle centré sur la personne, qui consiste à aider les individus à puiser au fond d’eux des ressources qu’ils ont déjà. Une séance dure 50 minutes : le patient parle librement, et l’inconscient guide le travail. La régularité est essentielle pour engager un véritable processus de changement.

La psychothérapie est-elle réservée aux “cas lourds” ?
Non. Beaucoup viennent pour mieux se connaître, progresser ou surmonter une période de vie difficile. C’est avant tout un cheminement personnel.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Chaque rencontre est unique et nourrit ma passion à travers ce lien entre le psychologue et le patient. Mais si j’ai choisi cette vocation, c’est pour venir en aide aux personnes en détresse, en quête de renouveau et de changement.

La dolce vita
166 rue de l’église, Champanges
06 09 77 52 14