DEPUIS 2021, L’ADRET S’EST IMPOSÉ COMME UNE RÉFÉRENCE À THONON. APRÈS PLUSIEURS ANNÉES À UN RYTHME INTENSE, BENJAMIN ASPIRE À UN NOUVEL ÉQUILIBRE, TOUT EN RESTANT FIDÈLE À SA PASSION. RENCONTRE.
Pouvez-vous nous présenter l’Adret ?
Je voulais mon propre établissement, je suis en cuisine, ma femme au service. On propose une cuisine française maison, du pain aux pâtisseries. Avec 30 places l’hiver et 18 l’été, on est complet de septembre à avril.
Pourquoi, malgré cette belle réussite, proposez-vous le restaurant à la vente ?
Faire du 100 % fait maison demande un temps fou : on enchaîne parfois des journées de 16 heures ! En décembre, après quatre mois à ce rythme, j’étais au bord du burn-out – une première en dix ans de saisons. Mais impossible de faire marche arrière : nos clients attendent cette qualité artisanale.
Pourquoi ne pas embaucher ?
L’option a été étudiée, mais avec les charges de l’État, les impôts et les coûts salariaux, cela mettrait en péril le restaurant. On est coincés.
Quels sont vos projets ?
Dans l’immédiat, je continue à satisfaire ma clientèle. Une fois vendu, je resterai dans le Chablais, j’ai des habitués, des fidèles. J’aurai une boutique qui me permettra d’enchaîner 8 ou 9 heures, sans travailler le soir ! L’Adret est une réussite, mais j’ai besoin de plus de temps pour moi.
Appelez-nous au 04 50 71 61 73
2 Rue des Italiens
Thonon-les-Bains
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