l’Ôberge de BounavÔ

Rencontre avec Sandrine et Alexia, aux commandes de l’Ôberge de BounavÔ

Installée à Bonnevaux, petite commune du Chablais, l’Ôberge de BounavÔ est tenue par deux associées aux profils complémentaires. Sandrine gère la salle et l’accueil des clients, tandis qu’Alexia est en cuisine. Toutes deux ont conçu ce lieu comme un projet de vie à l’échelle locale, ancré dans le rythme des saisons et de leur territoire.

Quelle est l’identité de votre restaurant ?
Sandrine : Nous nous positionnons comme un restaurant de village, situé au cœur de la vallée d’Abondance. On propose une cuisine française et savoyarde, faite maison avec des produits frais. La plupart viennent de producteurs locaux, que l’on présente sur notre site. Notre clientèle est locale en semaine, plus touristique le week-end. On essaie de créer un lieu simple, sans prétention, où l’on revient par habitude.

Alexia, comment est née votre envie de cuisiner ?
Alexia : J’ai grandi à la campagne en Bourgogne, entourée du potager de ma grand-mère, de ses conserves, terrines et confitures. C’est là que j’ai appris à respecter les produits et à cuisiner avec bon sens. Aujourd’hui, je garde cette logique : des ingrédients frais, des producteurs de la région, et le moins d’intermédiaires possible.

Sandrine, quel est votre rôle dans l’accueil et le service ?
Sandrine : Exactement. Pour moi, le service est aussi important que ce qu’il y a dans l’assiette. Être présente, attentive sans être envahissante, connaître ses habitués… c’est ce qui donne de la cohérence à l’ensemble. C’est une approche qui parle à une clientèle attachée à l’authenticité et aux choses vraies.

Présentez-nous votre carte et vos menus.
Alexia : En semaine, on propose un menu du jour qui va droit au but. Le soir, la carte est plus ouverte, plus bistronomique. On y trouve des plats régionaux revisités et quelques propositions selon les saisons ou mes envies du moment. On garde une petite carte pour pouvoir tout faire sur place et limiter les pertes.

Vous affichez tous vos producteurs sur votre site ?
Alexia : On travaille avec des producteurs chablaisiens quand c’est possible, et on complète selon les besoins. Le but n’est pas d’avoir un label, mais de rester cohérents avec ce que l’on veut faire : cuisiner des produits identifiables, qui ont du goût, sans surcharge.

Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Sandrine & Alexia : On se reconnaît bien dans l’esprit de Com’Art, car on cherche à remettre en valeur le travail en équipe, les traditions et une identité culinaire qui se perd peu à peu. La cuisine française, chablaisienne, est riche, et c’est important pour nous de la faire vivre et de ne pas la laisser disparaître.