CARRAUD CHARPENTE

Bonjour Nicolas, quel est votre parcours ?

J’ai 35 ans et je suis natif de Perrignier, où j’habite toujours. J’ai commencé l’apprentissage en 2003 en menuiserie charpente. Après 12 ans avec le même patron, j’ai souhaité créer ma société c’est chose faite avec « Carraud Charpente » en 2015. Aujourd’hui, on est 11 collaborateurs !

Quel est le métier de « charpentier » ?

Essentiellement de la rénovation de charpentes : changement de couverture, isolation… On fait également de la construction et de l’agrandissement. Je réponds aux besoins de particuliers et professionnels. 20% de mon activité concerne de la pose pour des constructeurs locaux qui décident de me laisser leurs constructions.

Vous êtes certifié RGE Qualibat ?

Tout à fait, ce qui permet aux clients d’obtenir un crédit d’impôts pour leurs travaux. J’ai aussi la certification PEFC Bois des Alpes, un label écologique local, très réglementé qui impose à mon fournisseur de bois de planter autant d’arbres que de volume de bois utilisé pour la construction, c’est l’avenir et j’y suis très attentif.

Vous allez prochainement agrandir votre entrepôt ?

Oui il est en construction, toujours à Perrignier, on va passer de 300m2 à 1200m2 ! On pourra ainsi mettre une commande numérique, et fabriquer nous-mêmes nos charpentes. On a déjà un bureau d’étude. L’idée, c’est d’être indépendant des fournisseurs et ainsi maîtriser les coûts et les délais de livraison.

Vous cherchez donc à recruter ?

Oui, j’ai besoin de recruter un charpentier supplémentaire, ainsi que deux menuisiers pour la pose de fenêtres. On travaille avec Terres de Fenêtre, un réseau français spécialisé dans la rénovation de produits tels que les fenêtres, volets, portes portails ….

L’indépendance, le bureau d’études, le réseau de fenêtres, vous avez un projet en tête ?
J’ai pour objectif de pouvoir construire une maison individuelle ! Je travaillerai avec un architecte, réaliserai l’ossature et la charpente, et sous-traiterai pour la plomberie, l’électricité… J’aimerais mettre cela en place d’ici deux ans.