C’EST EN DISTRIBUANT LE COM’ART DE CET ÉTÉ QUE NOUS AVONS FAIT LA CHALEUREUSE RENCONTRE DE CHRISTINE MALCOEFFE. NOUVELLE COMMERÇANTE DANS LA RUE DES GRANGES, ELLE NOUS A OUVERT SES PORTES, LE TEMPS POUR NOUS DE VOUS LA PRÉSENTER.
Merci pour ton accueil, peux tu nous raconter ton histoire ?
Je vais avoir 45 ans, je suis fille d’agent immobilier. Mon papa avait le commerce juste à côté de 1983 à 2013. C’est en passant mes vacances au Grau-du-Roi (chez mes grands parents) que j’ai pris gout aux accessoires et aux boutiques remplies de falbalas !
Qu’appelles-tu « falbalas » ?
Ce sont des bijoux, sacs, vêtements, chaussures… à petits prix. Ces boutiques typiques du Sud de la France me représentent bien! C’est ainsi que l’idée m’est venue. En Haute-Savoie, l’été on a le même climat que le Sud, on a le lac, des piscines, des spas, des jacuzzis… Alors il nous fallait des boutiques qui collent à la saison !
Tu as longtemps travaillé dans le commerce, chez Carnaby ? Oui, j’y ai passé 23 ans, c’est eux qui m’ont tout appris. J’ai travaillé à la boutique d’Evian puis ensuite en Suisse. Suite à des problèmes de santé j’ai du réorienter ma carrière. Deux ans sans travailler devenait insupportable. Je suis une bosseuse, alors j’ai envoyé des CV, et on m’a appelée pour vendre des machines à vapeur chez les pros et les particuliers. J’ai carburé pendant 10 mois, en rencontrant beaucoup de monde.
Tu souhaitais t’ouvrir à autre chose ?
En fait, cela m’a permis de voir un monde extérieur, après Carnaby. J’ai vu qu’il y avait du travail, plein de choses à faire. Puis quand mon réseau a commencé à se rétrécir, j’ai décidé de me lancer dans l’immobilier. Ça a duré six mois, ce metier n’est pas fait pour moi…
Ça ne t’a pas plu ?
Il ne collait pas avec ma personnalité. Un jour, en début d’année, j’ai fondu en larmes devant mon père. Je ne savais pas où aller, ni quoi faire. Il m’a demandé quel était mon rêve, je lui ai dit que c’était d’ouvrir ma boutique… L’histoire a commencé ainsi : j’ai eu le soutien de mes deux parents, ce qui est rare, et je me suis lancée.
Pourquoi à Thonon plutôt qu’Evian, Douvaine, Annecy… ?
Déjà parce que j’habite à Thonon, et que je connais par coeur ce quartier. Dans la rue des Granges, il y a du passage, et beaucoup de gens que je connais. Le premier jour j’ai carburé en en parlant sur Facebook, j’ai eu des copines, mais j’ai aussi retrouvé beaucoup d’anciennes clientes d’Evian, des clientes suisses…Un vrai bonheur, le défi était lancé.
Que vends-tu ?
De l’accessoire pour femmes en général, sur le thème plage en été, dans le style chic décontracté mais toujours à petit prix. L’hiver ce sera le thème montagne, avec des gants, écharpes, bonnets, ponchos, pulls, et toujours un peu de bijoux : de l’originalité, de la fantaisie ! Les articles viennent du sud, j’y tiens. Et je ne veux pas faire comme tout le monde, présenter de nouvelles collections trop tôt : moi, je suis mon cœur et le temps qu’il fait. Je n’ai pas de concurrents ; avec les autres boutiques, on se complète.
Les « petits prix » sont vraiment une stratégie ?
Je veux conquérir toute clientèle, de tout âge, avec petit ou grand portefeuille. Je suis comme tout le monde, je sais que se faire plaisir peut parfois être compliqué. C’est pourquoi j’y attache beaucoup d’importance.
Au-delà du commerce, quelle est ta passion ?
Le jardinage, que l’on partage en famille ! Ça fait du bien de travailler la terre. Et pour les vacances, je vais dans le sud voir ma maman, mes fournisseurs, la mer… J’ai besoin d’aller m’y ressourcer.
J’imagine que tu aimes faire les boutiques ?
J’aime surtout me balader avec mes copines, et entre filles, l’alibi c’est le shopping.
Quels sont tes projets pour L’Ornement ?
Continuer de toujours proposer des prix attractifs, pour convenir à tout le monde. J’ai aussi un site internet en cours de construction, qui sera disponible vers mi-octobre ; je vais faire du e-commerce, avec du click and collect.
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